Maraîchage

Le maraîchage dans les villages au Mali apporte une multitude de bienfaits tant économiques que sociaux et environnementaux. 

En cultivant une variété de légumes et de fruits locaux, les agriculteurs maliens garantissent une source fiable de nourriture fraîche et nutritive pour leurs communautés. 

Cette pratique renforce la sécurité alimentaire en réduisant la dépendance à l’importation et en diversifiant l’alimentation. De plus, le maraîchage favorise l’autonomisation économique en offrant aux agriculteurs des opportunités de revenus supplémentaires grâce à la vente de leurs récoltes sur les marchés locaux. 

Sur le plan environnemental, la culture maraîchère encourage souvent des méthodes agricoles durables telles que l’utilisation de techniques de conservation des sols et de l’eau, contribuant ainsi à la préservation des ressources naturelles. Enfin, le maraîchage renforce les liens communautaires en encourageant la coopération entre les agriculteurs, en promouvant les traditions agricoles locales et en renforçant le sentiment d’appartenance à la terre et à la culture.

Le maraîchage ou jardinage est une vielle pratique agricole bien rependue au Mali.

Les zones par excellence de l’activité sont les vallées des fleuves Sénégal et Niger, le plateau dogon la région de Sikasso le cercle de Kati.

Activité de substitution ou de passe -temps, elle est aujourd’hui devenue une des
principales sources de revenus des populations rurales des zones de production
face à une pluviométrie déficitaire entrainant de mauvaises récoltes des céréales.

Selon une étude sociodémographique conduite auprès des maraîchers à Baguinéda-Camp, Sonougouba et Sébéla les revenus générés par la vente des légumes permettent à 88,1% des maraîchers de faire face aux dépenses familiales.

Sur le plan socioéconomique, le maraichage contribue au double plan dans :

–          L’amélioration de l’équilibre alimentaire des populations avec un apport nutritionnel des produits maraichers (céleri, courgette, oignon, épinard, maïs doux, concombre, aubergine, pomme de terre, échalote, bette, cresson, poireau, laitue, ail, radis, moutarde, petit pois, patate douce, pastèque…) ;

–           L’amélioration des conditions de vie, il assure un revenu garanti aux producteurs maraîchers.

L’association pour le Développement et l’Epanouissement des Population (ADEP) est présente au Mali depuis sa création en 2004 en vue de participer au développement socioéconomique du pays. Elle a réalisé des actions humanitaires dans la région de Bandiagara à travers des dons de matériels médicaux et de livres.

Dans le domaine du maraichage elle envisage la construction de Châteaux d’eau avec aménagement de périmètres maraichers dans cinq villages du cercle de Kati.  Cet engouement devrait s’appuyer sur les autorités administrative et communale de Kati et l’ensemble des partenaires.